Le sommet de Côte Belle

Queyras

2854 m

le 21/09/2022

Avec : Gwenaël, Bernard, Stéphane, Yannick, Franck, Guillaume, Jacques-Marie, Patricia, Pierre, Bruno.

Sur proposition de Franck, nous abandonnons la vallée de Cervières pour passer au-delà du col de l’Izoard .

Nous laissons les voitures au parking très animé de la Casse Déserte pour prendre un bon sentier qui s’élève doucement à travers flanc dans une belle forêt de pins.

L’objectif est le lac de Souliers.

Bien sur, avec un départ d’un lieu aussi touristique, nous risquons fort de ne pas être tout seuls.

D’ailleurs, deux femmes et leurs chiens partent devant nous. Nous les avertissons qu’un peu plus loin, quand le soleil sera plus vaillant, nous risquons fort de marcher nus.

En effet, nous les retrouverons au sortir de la forêt alors que nous sommes dévêtus. A une bifurcation, elles partent à gauche, nous à droite.

Franck pressentant la grande fréquentation de l’itinéraire direct de montée au lac nous fait faire une boucle plus longue et avec nettement plus de dénivelé en passant par le col du Troncher.

Un peut avant ce col, un groupe avec son accompagnateur monte d’un autre chemin et croise les premiers d’entre nous de loin. Pour ma part, trainant un peu à l’arrière je me retrouve à devoir me serrer sur le sentier pour les laisser passer. Fi de ce qu’ils peuvent en penser, je ne me couvre pas. Pas de réflexion.

Le col du Troncher est une plage de sable blanc où l’on s’attarde volontiers. Trop à mon goût. Je prends les devant et dévale le joli sentier qui conduit à la bergerie de Souliers, 300 m plus bas, au fond de la vallée.

Les autres ont enfin bougé et me rejoignent dans une belle prairie qui occupe le fond de la vallée.

Maintenant, il faut remonter le vallon dans une forêt clairsemée. Un troupeau de vaches noires (hérens) est sous la surveillance d’un énorme taureau planté au milieu du chemin. Il vaut mieux le contourner à bonne distance.

La pente augmente progressivement et les éboulis font suite à la forêt. Le fond du cirque est fermé par une haute falaise que le sentier évite à gauche pour gagner un col.

Le lac, bleu, tout rond, est juste derrière.

Pas mal de monde autour du lac. Nous allons nous installer sur la rive opposée et restons nus au soleil. Quelques personnes passent sans faire de réflexion.

Une femme, en face, se baigne et nage poitrine nue, comme un défi aux plus courageux d’entre nous qui n’ont fait que brièvement trempette. Un moment, même on se demande si elle ne va pas traverser le lac jusqu’à nous.

Franck, Pierre et Stéphane décident de monter au sommet de Côte Belle. J’hésite un moment, puis leur emboite le pas. La montée dans une raide combe d’éboulis est rude. Ils m’attendent sur la crête et nous rejoignons le sommet ensemble.

Superbe panorama (comme d’habitude!). Un couple est arrêté un peu plus loin sur la crête. Ils passent devant nous sans que l’on se rhabille.

Dans la descente, nous croisons le groupe qui était de l’autre coté du lac et qui s’est décidé à monter. Certains semblent ne pas trop apprécier notre nudité.

Par contre, un randonneur resté au bord du lac, pas du tout gèné de notre nudité, vient discuter et nous avoue qu’il pratique le naturisme, mais n’a pas encore essayé la randonue, ce qui le tente.

Nous redescendons par le chemin principal st croisons encore quelques personnes sans devoir nous couvrir. Nous nous y résoudrons finalement à proximité du parking.

Dans cette rando, bien qu'ayant rencontré pas mal de monde, nous n'avons fait que très peu d'efforts pour nous couvrir et tout s'est bien passé. Notre pratique est de plus en plus connue et même si certains ne l'approuvent pas totalement, ils la respectent.

Cette randonnée a été réalisée dans la cadre d’un séjour organisé par l’association RSVNat du 17 au 24 septembre. Nous étions confortablement logés dans un grand chalet au hameau du Laus sur la commune de Cervières.

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