Les Tomples

Dans le cadre d’une semaine de randonue en Haute Provence co-organisée par les randonneurs naturistes du Dauphiné et des Savoies et l’association RSVNat

Alt 1955 m

le 24 mars 2021

Avec : Dominique, Bruno, Pierre & Pierre, Guillaume, Delphine, Jacques Marie et Franck.

Bruno, dit le doc, nous a quitté et cède la place à Pierre que nous sommes allé chercher à la gare de Digne hier soir.

Pour Pierre qui vient de nous rejoindre et qui n’a pas forcément notre entrainement, nous avons choisi une rando avec un dénivelé moindre que les précédentes. Par contre, la distance à parcourir est un peu plus importante.

Par une petite route étroite et sinueuse, nous gagnons le col du Fanget où nous laissons les voitures. C’est une petite station de ski de fond, mais aujourd’hui la neige fait entièrement défaut. Les lieux sont déserts.

Nous suivons une piste, souvent boueuse, qui dessert les alpages, alternant prairies et forêts. La première épingle à cheveux verra notre séance de déshabillage. On sort de la forêt pour poursuivre sur une large crête herbue offrant de beaux panoramas.

Sous les raides pentes du Chabanon, nous prenons à gauche en légère descente, à proximité de deux belles bergeries.

Un vallon, nous fait passer en versant nord et trouver la neige qui heureusement porte sans problèmes.

Nous gagnons ainsi le col de la Combanière et découvrons que pour gagner notre objectif, il nous faut redescendre dans un nouveau vallon pour remonter en face.

Et en face, c’est en partie déneigé, mais très raide. Certains commencent à envisager de rester à la cabane proche ; puis finissent par nous suivre jusqu’au col.

Notre nouveau compagnon est en difficulté dans ces pentes raides. Je m’inquiète, mais il finit par nous rejoindre.

Le col des Tomples sera le terminus pour quelques uns.

Pourtant, il ne reste qu’une soixantaine de mètres de dénivelé pour gager le sommet par un grand plan de neige faiblement incliné. Nous laissons les sacs à dos sous la garde de Delphine et Pierre .

Du sommet, le panorama est, comme les jours précédents, exceptionnel. Nous nous apprêtons à redescendre quand nous voyons arriver Pierre qui a tenu à aller jusqu’au bout.

De petits replats, un peu sous le col, nous offriront un emplacement abrité du vent pour le casse-croute de mi-journée et une petite sieste nus au soleil pour certains.

Le reste de la descente avec Pierre, sera lente, très lente, ce dernier s’arrête régulièrement pour contrôler son rythme cardiaque. Il est obligé de m’avouer qu’il a eu un incident cardiaque et ne doit pas dépasser certaines valeurs.

Nous croiserons un couple de femmes prés des chalets qui ne s’offusqueront pas plus que ça de notre tenue et certains se feront surprendre nus par un 4×4 non loin du parking.

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