La Montagne de Chine

Dans le cadre d’une semaine de randonue en Haute Provence co-organisée par les randonneurs naturistes du Dauphiné et des Savoies et l’association RSVNat.

Alt. 1952 m

le 25 mars 2021

Avec : Dominique, Bruno, Pierre & Pierre, Guillaume, Delphine, Jacques Marie et Franck.

Nous revoilà sur l’étroit parking de l’Ubac au dessus de Barles. Ce coup-ci, nous prenons le chemin de droite : une piste carrossable qui serpente dans le versant sous la Barre de Chine. D’ailleurs, plus on s’avance, plus on se demande où cette dernière va pouvoir franchir la falaise.

Nous sommes en versant sud et le soleil est toujours aussi généreux. La nudité s ‘impose rapidement.

Un éboulement de gros blocs, barre la route, au-delà, nous serons tranquille. Aucun 4×4 ne viendra nous surprendre.

La piste franchis la barre par un étroit goulet et nous basculons en versant nord. L’ambiance change du tout au tout. La neige est omniprésente et certains sont inquiets du dévers. A l’épingle suivante, la pente se calme et nous ne tardons pas à déboucher sur le plateau de Chine et la bergerie.

Une table et un banc tendent leurs bras aux moins courageux d’entre nous qui décrètent une halte collationelle et n’iront pas plus loin. (conclusion du G.O. : éviter les itinéraires avec cabanes).

D’ici, le reste de la montée semble entièrement en neige, ce qui n’est pas un problème puisqu’elle porte. Une pente modérée nous conduit à une première crête, puis un petit col précède les pentes finales.

Un vent frais s’est invité et il a fallu se rhabiller (au moins partiellement).

Devant nous, un mixte de plaques d’herbe et de neige. Pierre, Jacques Marie et moi choisissons l’herbe. Franck et Guillaume, la neige.

La transition entre neige et herbe s’avère délicate avec la présence de glace. La pente est forte et une glissade finirait probablement mal.

Nous observons Franck et Guillaume qui progressent dans un grand pan de neige. Puis nous les perdons de vue lorsque nous atteignons la crête. Franck nous rejoint seul. Guillaume a renoncé, n’arrivant pas à franchir une plaque de glace.

Nous ne sommes donc plus que 3 au sommet et l’endroit n’est pas des plus accueillant dans le vent.

D’ici nous voyons Guillaume qui redescend, hésite sur l’itinéraire du retour, ce qui nous inquiète un peu. Nous décidons de le rejoindre le plus rapidement possible. Un couloir de neige est le bienvenu. La neige n’y est ni trop dure, ni trop profonde, et en quelques minute, nous sommes en bas.

Là, un peu plus à l’abri du vent, mais bien vêtus, nous avalons quelques nourriture.

Nous ne trainons pas, car les autres doivent nous attendre à la bergerie, où effectivement nous les retrouvons un peu frigorifiés.

Le versant sud et la chaleur retrouvée, nous reprenons notre tenue préférée. On coupe à travers champs pour éviter les interminables lacets de la piste et les plus hardis arriveront nus jusqu’aux voitures.

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