Dans le cadre d’une semaine de randonue en Haute Provence co-organisée par les randonneurs naturistes du Dauphiné et des Savoies et l’association RSVNat1887 m
22 mars 2021
Avec : Dominique, Bruno & Bruno, Pierre, Guillaume, Delphine, Jacques Marie et Franck.
Panneau parking ! C’est une blague ? Juste de quoi poser à peine deux voitures sur un remblai à la stabilité un peu inquiétante.
Deux chemins partent à l’opposé l’un de l’autre. Aujourd’hui ce sera celui de gauche, après demain, celui de droite.
Nous portons les raquettes car vu depuis notre rando d ‘hier, les pentes sous le col des Cloches semblaient bien enneigées.
La piste monte en traversée sous les falaises de la Montagne de Chine.
Très vite la plus part d’entre nous sont en tenue de nudité.
Alors que nous débouchons dans une sympathique prairie parsemée de buissons de cynorhodons moins sympathiques, nous nous étonnons de ne pas voir venir Guillaume qui fermait la marche. La pose s’éternise et deux d’entre nous descendent pour voir ce qui s’est passé. Guillaume a perdu ses lunettes de soleil et est redescendu presque jusqu’aux voitures, sans les retrouver. Fâcheux pour lui, car le soleil est vif et au fur et à mesure de notre montée, la neige est de plus en plus présente. Personne n’a de paire de secours pour lui prêter.
Nous passons à proximité d’une cabane d’alpage pour remonter un vallon dans la neige, mais sans que les raquettes soient utiles.
A nouveau des prairies déneigées, puis au delà d’un ravin la grande pente de neige sous le col que nous voyions de loin.
D’ici, la Grande cloche semble défendue par des pentes enneigées d’une raideur impressionnante. Tellement impressionnantes que la moitié du groupe, arguant la perte des lunettes, décide d’abandonner.
Nous ne somme plus que trois. La neige porte et les raquettes restent sur les sacs. La pente sous le col qui, vue de face, effrayait certains d’entre nous est en fait débonnaire et le col est rapidement atteint.
D’ici, sur la Grande Cloche, un sentier se dessine sous le neige. La montée semble possible.
Nous laissons les sacs au pied du poteau indicateur et partons nus, munis d’une seule polaire nouée autour de la taille ou sur les épaules.
La pente se redresse et devient impressionnante. La couche de neige, peu épaisse et poudreuse, masque à peine les cailloux d’un éboulis. Chaque pas doit être bien assuré et l’équilibre maintenu par les battons. Une glissade serait probablement catastrophique.
A proximité du sommet, la pente fléchit et se transforme en une arête herbue étroite. Une petite selle, un second sommet. L’arête devient rocheuse et impraticable avec la neige.
Comme hier, le panorama est exceptionnel. L’ambiance est nettement plus montagnarde avec un a-pic impressionnant du coté sud.
Au début, la descente est délicate, puis l’on s’enhardit et le col est vite retrouvé. Nous reprenons les sacs. Un peu plus bas, une plaque d’herbe sèche nous offrira un agréable tapis pour le casse-croute.
Nous passons à proximité d’un bachat de tôle où nous observons un temps des crapauds accoucheurs en train de s ‘accoupler.
Nous ne retrouverons le reste du groupe qu’au gîte.