Le Clôt de Bouc

Dans le cadre d’une semaine de randonue en Haute Provence co-organisée par les randonneurs naturistes du Dauphiné et des Savoies et l’association RSVNat

1962 m. Domine le village d’AUZET.

le 21 mars 2021

Avec : Dominique, Bruno & Bruno, Pierre, Guillaume, Delphine, Jacques Marie et Franck.

Une petite route sinueuse nous conduit au hameau du Forest d’AUZET (à préciser car il y a un hameau homonyme à BARLES, d’où nous partirons dans quelques jours).

Peu de place pour garer les voitures. Il est évident que l’on n’est pas ici très habitué à recevoir des randonneurs.

Un joli et gai chien noir, tout frisé nous fait la fête et compte bien nous accompagner. Il sera des nôtres durant toute la rando.

La neige est lointaine, retranchée sur les sommets, mais comme c’est notre première rando du séjour, nous préférons porter les raquettes, ne sachant pas quelles seront les conditions en altitude.

Comme souvent, le plus difficile est de trouver le bon chemin entre les maisons, mais finalement nous y arrivons. Une piste est vite abandonnée pour un bon sentier qui s’élève dans une forêt ensoleillée (On est plein sud). Les habits tombent malgré un fond de l’air un peu frais.

Après une longue traversé ascendante, nous retrouvons une piste carrossable qui nous conduit rapidement à proximité du gîte de Cubertin. Une voiture est garée là, mais personne en vue.

La piste remonte maintenant un vallon bordé de petites barres rocheuses pour déboucher sur un plateau marécageux. L’apparition de la neige est le terminus d’un 4×4 dont de toute évidence (traces) les occupants étaient des skieurs.

Ici, nous passons en versant Nord et d’un coup, la neige est épaisse et continue. L’ambiance est nettement plus fraiche et certains se couvrent. Nous chaussons les raquettes avec d’autant plus de plaisir que nous allégeons ainsi nos sacs. La montée se poursuit sur les traces des skieurs à travers des pentes parsemées de quelque pins à crochets. Le chien nous accompagne toujours.

Un couple, les skieurs, occupe le sommet. Le premier arrivé à leur niveau leur explique que nous sommes des randonneurs naturiste. « Aucun problème, la montagne est à tout le monde ». De ce sommet un peu rond la vue est panoramique du Vercors, au Dévoluy, aux Écrins, puis la longue chaine enneigée de la Blanche se terminant à l’est par la Tête de l’Estrop. Plus au sud le Blaieul, pyramide blanche presque parfaite sous cet angle nous jette un défis qui ne sera pas relevé.

Ves l’Ouest ce sont les Cloches de Barles, objet d’un prochaine sortie et les Monges, point culminant du massif.

Les skieurs entament leur descente et le chien les suit. Nous le retrouverons un peu plus bas en descendant, n’ayant pas bénéficié de la voiture.

La faim commence à se faire sentir et nous recherchons un lieu abrité à la fois des regards et du vent pour le casse-croute. Une clairière ensoleillée entre des sapins clairsemés fera l’affaire. On y est si bien que certains profiteront d’une petite sieste.

Au bout de 3/4 d’heure, je sonne le réveil et nous reprenons la descente, toujours nus. Il faut, à regret, se rhabiller à proximité du hameau où nous échangeons une sympathique conversation avec deux habitants.

Le chien nous abandonne pour dévaler à travers prairies en direction de son home.

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