La pointe du Velan (Bauges)

le 27 octobre 2017

Avec : Philippe & Philippe, Patricia, Alain, Brigitte, Jac, Murielle, Georges, Bernard, Bruno, Denis, Jacques-Marie, Paul.

Ce devait être une super randonue organisée par Jac, réunissant plus d’une dizaine de participants.

Malheureusement la météo ne fur pas à la hauteur, nous réservant un ciel couvert presque toute la journée.

10 h du matin sur le dernier parking au fond de la vallée de Saint Ruph, la température est fraiche et le ciel désespérément gris.

Après les présentations de certains qui ne se connaissaient pas encore, le groupe s‘ébranle. Les plus courageux déjà nus, les autres encore enveloppés dans leurs doudounes.

Une marche raide sur la route forestière nous réchauffe et passé un pont, lorsque la pente se raidit, les derniers tombent les habits.

Assez vite, l’itinéraire quitte la piste pour un sentier qui à travers la forêt escalade le versant sans complaisance.

Dommage qu’il faille s’arrêter de temps en temps pour attendre les moins aguerris, car on se refroidit vite.

Plusieurs centaines de mètres plus haut le sentier sort de la forêt tout en rejoignant une piste.

Un étrange poste de chasse perché dans un solide hêtre attire Philippe, mais les premiers barreaux de l’échelle ont disparus et les suivants ne sont pas très engageants.

La piste nous conduite en traversée d’une prairie pentue jusqu’en vue des chalets d’alpage de la Servaz.

De là, part un petit sentier qui s’attaque au raides pentes finales de la Pointe du Vélan. Un passage scabreux sur des marches glissantes dans un versant à près de 45° demande un maximum d’attention. Ouf, tout le monde est passé sans encombre.

On rejoint une arête plantée de pins à crochets qui nous mène d’une façon beaucoup plus confortable au sommet.

La vue sur 360° est remarquable et s‘étend du lac d’Annecy à nos pieds à la Tournette, les Aravis, le Trélod, l’Arcalod, etc.. Malheureusement un peu noyés dans la grisaille.

Le soleil se fait rare et un petit vent du Nord gèle les plus endurants. Nous continuons au delà du sommet sur l’arête nord pour trouver un endroit abrité derrière quelques pins pour casser la croute.

Le repas s’éternise, difficile de faire repartir les convives. Finalement ma troupe s’ébranle et entame la descente sur le col de l’Eau Froide. Seuls quelques acharnés sont encore nu dans le vent.

La descente se poursuit jusqu’aux abord d’un étrange forêt de fantômes d’épicéas qui se dressent nus vers le ciel.

 

Encore un petit col, une descente, puis la remontée au pas de l’Ours, derniers point haut.

Avec le changement de versant, un petit rayon de soleil et l’abri du vent, la température devient plus supportable et la proportion de nus augmente à nouveau.

Après l a traversée d’un pierrier, le sentier rentre à nouveau dans la forêt de feuillus aux magnifiques couleurs d’automne.

Et voilà que le groupe de tête se trouve confronté à la cavalcade d’une grosse troupe de mouflons. Bruits de branches cassées ; des pierres volent même et passent non loin de certains.

La fin de la descente est plus calme. Un arrêt pour attendre qu’un groupe de textile s’éloignent nous permet d’étudier l’usage de cet étrange marmite renversée en tôle qui servait à produire le charbon de bois.

Puis c’est une marche rapide sur la route forestière pour rester nus et compenser le froid et l’humidité qui nous gagnent.

Pour une fois, c’est un plaisir de se rhabiller en arrivant aux voitures!



Laisser un commentaire