Le Grand Roc (massif des Bauges)

le 30 juin 2018

Jac nous a concocté un bel itinéraire de randonue dans le massif des Bauges, et en plus, à réussi à réunir onze personnes.

L’objectif premier était le col de la Fougère, modeste rando en forêt ayant l’avantage pour un jour de canicule d’être presque tout le long à l’ombre.

Au dernier parking au fond du vallon de Bellevaux, pas mal de voitures. Mais nous quittons rapidement les grandes pistes pour un petit sentier encombré de hautes herbes qui monte en zig-zag dans un versant raide.

Des arbres couchés barrent de temps en temps le chemin et les hautes herbes cachent orties et petites ronces. Il en faudrait plus pour décourager la troupe qui jouit de la nudité et de l’air encore frais.

On sort de la forêt un peu avant le col et la vue se dégage sur l’impressionnante face nord triangulaire du Pécloz au sud et la crête rocheuse allongée de l’Arcalod à l’Ouest.

Du col, nous dominons la large vallée de la Combe de Savoie et au delà, la vue s’étend de la chaine de la Lauzière à la Meije, au Rateau et aux glaciers du Mont de Lans.

Un randonneur textile passe. Sourire amusé, quelques mots échangés.

Nous décidons de nous éloigner un peu du sentier pour le casse-croute de midi. Une prairie malheureusement un peu trop inclinée, à la limite de la forêt prodigue soleil et ombre en fonction des désiratas de chacun.

De là on peut observer le passage dans des barres rocheuses qui selon Jac permet de rejoindre le sommet du Grand Roc.

Jac nous propose de l’emprunter pour ceux qui s’estiment avoir le pied sur. Les autres pourront descende aux voitures en empruntant le chemin ordinaire.

photo Jacques V.

Du coup, nous ne sommes plus que six pour aller au sommet. Nous commençons par remonter péniblement une raide pente d’herbe et de cailloutis qui roulent sous le pied pour arriver sous une première barre de 2 à 3 m de haut. Un corde fixe est sensée aider à son franchissement, mais finalement, il est moins athlétique de négocier le passage en escalade. Suit une vire herbeuse étroite et déversée vers le vide. La moindre glissade serait fatale. La seconde barre se passe avec une petite escalade et débouche sur une longue pente d’herbe inclinée entre 40 et 45° qu’il faut remonter. Là encore, tout faux pas serait catastrophique. Finalement, essoufflés nous débouchons sur l’arête et gagnons facilement le sommet. C’est l’occasion de photos et d’une longue pose.

Devant la dangerosité du passage que nous venons de franchir, il est décidé que seul Jac redescendra par là pour prévenir ceux restés en bas de notre changement de programme et les cinq autres descendront par le col du Haut du Four.

Le cheminement sur l’arête herbue du Mont d’Orisan ménage des magnifiques vues, un peu embrumées, sur toute la chaîne des Alpes.

Nous commençons à manquer d’eau et justement une fontaine coule devant les chalets du Haut du Four. Mais ceux-ci sont habités et il nous faut nous rhabiller.

Nous sommes accueillis par un sympathique papy, propriétaire des lieux et qui tient à nous raconter sa vie. Difficile de s’arracher, mais le reste du groupe doit nous attendre plus bas.

Au premier virage du sentier, à l’entrée dans la forêt, nous retrouvons la nudité.

Le sentier, bien que GR de pays, est encombré d’arbres couchés et souvent interrompu par des arrachements de terrain et les reste de coulées d’avalanches. Nous rattrapons le reste de nos compagnons qui descendaient doucement.

Un important groupe monte nous obligeant à nous rhabiller à nouveau. Puis la descente se poursuit, un peu longue à mon goût. Enfin la piste et la route ; mais le torrent sous le petit pont offre de belles vasques et certains ne résistent pas à la tentation de se baigner.

photo Jacques V.

La journée se terminera un verre à la main au café d’Ecole en Bauges.



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