Le Grand Rocher

(11 octobre 2017)

Aujourd’hui, nous ne sommes que deux.

Le Grand rocher, c’est une classique des classiques dans l’avant chaîne de Belledonne offrant des vues exceptionnelles sur la haute chaine, sur la vallée du Grésivaudan et au delà, la Chartreuse et le Vercors.

Versant ouest, le départ est à l’ombre. Peu de voitures au parking du Barioz, sauf un couple de chasseurs qui débarquent.

De toute façon, vu la température, il n’est pas question de se mettre nus pour le moment.

Tout commence par une montée assez raide dans la forêt jusqu’à une prairie abritant un chalet.

Nous trouvons le soleil un peu plus loin et adoptons notre tenue préférée.

Une traversée légèrement montante vers le Nord nous amène aux chalets du Crêt du Poulet, déserts.

Là, la vue se dégage d’un coup sur la haute chaîne de Belledonne, dont nous sommes séparés par la vallée du Breda. A contre-jour, ces montagnes découpées n’en sont que plus impressionnantes.

 

Nous piquons au sud en suivant la crête. Alors que nous montons au Crêt Luisard apparait un vttiste sur un chemin en contrebas, puis une femme seule qui nous précède. Nous perdons très vite de vue le VTT, mais devons faire une pause pour laisser la randonneuse s’éloigner.

Nous reprenons notre marche dès que la distance qui nous sépare d’elle nous paraît suffisante. Mais elle s’arrête pour enfiler une veste. Nouvel arrêt, ce coup-ci un peu frisquet car un petit vent du sud vient de se lever.

Nous rattraperons la dame au sommet du Grand Rocher, en ayant pris soin de nous rhabiller un peu avant.

Le belvédère est exceptionnel, mais le vent forci et il n’est plus possible de de tenir sans se couvrir sérieusement. C’est donc, après un casse-croute, pour cause rapide, que nous entamons la suite vers le col du Merdaret chaudement habillés.

Des Chalets du Merdaret, nous allons revenir vers le Nord et notre point de départ à travers la forêt. Celle-ci nous protégeant du vent, nous retrouvons la nudité.

Mais voila que surgissent deux femmes. Je me rhabille prestement, mais Guillaume s’embrouille dans son short (pas si rapide). Alors que les femmes s’éloignent, nous les entendons glousser à notre sujet.

Le sentier devient piste, puis route empierrée. Nous nous rhabillons encore quelques fois pour croiser des VTT.

Après un longue marche quasi horizontale, sans autre attrait que celui d’être nus au soleil, nous regagnons la voiture.



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