Semaine de randonue au col de l’Hers en Ariège (5° jour).

Jeudi : Le Carlit

Aujourd’hui on quitte le département de l’Ariège pour celui des Pyrénées Orientales en passant le col de Puymorens. Le parking au départ du sentier est aussi occupé par un camion bétonnière qui remplit des bennes hélitreuillés jusqu’à un chantier lointain. Le bruit des rotations de l’hélicoptère nous accompagnera toute la matinée. Il nous survolera aussi à l’occasion.


On rejoint le GR qui s’étire à l’horizontale, c’est sans doute une ancienne voie de wagonnets de mines. D’ailleurs on trouvera au bord du chemin plusieurs entrées de galeries.

Il nous mène au pied du barrage de Lanoux.

On quitte alors le GR pour se diriger vers le Pic Carlit, point culminant du département avec 2921m.


Mais l’ensemble du groupe, à l’exception de Bruno, préférera, après le casse croûte, rester tranquillement sur la rive herbeuse d’un petit étang plutôt que d’affronter une montée dans la caillasse noire. Le retour par le « chemin des ingénieurs » plus long et plus accidenté que le GR nous montre encore une curiosité géologique, comme une longue coulée avalancheuse, mais de blocs de granit enchevêtrés les uns sur les autres, au milieu desquels des sapins parviennent à pousser leurs racines. La force de la nature est toujours surprenante.

A l’étang des Forats, au pied de la pyramide sommitale du Carlit, le groupe farniente et suppute sur le raide couloir d’éboulis qui conduit au sommet. Pour ma part ayant fait l’ascension en famille, il y a fort longtemps je n’ai pas souvenir de difficultés particulières. Il reste 500 m de dénivelé et la troupe ramollie par la perspective de finir la journée au bains de Mérens ne compte pas me suivre au sommet. J’enrage intérieurement et décide de monter seul. D’un pas rapide j’atteins le pied du couloir où se révèle un sentier bien tracé avec même des marches constituées de gros blocs soigneusement disposés en escalier !

En moins d’un heure, je suis à la brêche. “Whaou“, sur l’autre versant la vue sur les lacs de Bouillouse est époustouflante.

Je renfile mon short pour croiser quelques ascensionistes qui entament la descente versant Est et gagne la crois sommitale.


Pas de temps à perdre si je ne veux pas retarder mes camarades qui souhaitent aller aux source chaudes. Quelques photos et en 30 minutes, je suis au lac où Pierre et Bernard m’attendent. Les autres ont entamé la descente il y a environ une demi-heure. En mettant la gomme, nous devrions bien les rattraper. S’en suit une descente accélèrée mi-courue, mi-marché.

Mais personne devant nous. Nous finissons par arriver les premiers au parking. Ou sont les autres ? Une heure, une heure et demi passent et enfin nous les voyons arriver par un autre chemin. Il est 19h30. Compte rendu de la route à faire pour revenir au gîte, le bain aux sources de Merens est abandonné.
Suite dans l’article suivant (en dessous)

Laisser un commentaire