Lac du Cerisier et plan du Grand Sablat (Grandes Rousses)

Avec, Bruno, « Gérard » et Patricia.

Après avoir placé une voiture sur le chemin du Pont Ferrand, nous partons du col de Sarenne dans le brouillard.
Le sentier travers d’abord des pente herbues et raides coupées de ravines et petits glissements de terrain. Malgré les nuages, il ne fait pas vraiment froid et nous sommes très vite nus. Après quelques kilomètres de marche en courbe de niveau, alors que la brume se lève, “Gérard“ s’engage à monter hors sentier dans la pente en direction du cirque du Cerisier.

 

Nous côtoyons un troupeau de moutons tout en contournons deux barres rocheuses par des pentes d’herbe et débouchons sur un replat encombré de blocs, résidus de la moraine frontale de l’ancien glacier du Cerisier.

Cirque sinistre de roches sombres, sous l’éclairage d’un ciel d’orage.
Je chemine entre les blocs à la recherche du lac, mais ne trouve qu’une vaste dépression chaotique aux rochers noirs où l’on distingue nettement par le changement de couleur la limite de plus hautes eaux. Mais d’eau, plus rien, le lac est désespérément à sec.


Les sommets restent accrochés par des nuages qui courent dans le ciel poussés par un vent de sud de plus en plus fort. Pour casser la croute, nous trouvons au fond du lac asséché une anfractuosité de roche qui nous protège du vent. Cependant, faute d’activité physique, le froid nous gagne rapidement et nous devons nous couvrir. Clin d’Oeil, au nom des lieux j’ai apporté des cerises fort appréciées pour le dessert.

“Gérard“ veut aller cueillir du génépy dans le vallon voisin du Grand Sablat, et nous nous remettons en marche.

Le ciel s’éclaircit de plus en plus et les glaciers de la Meije, du Râteau et du Mont de Lans s’imposent en face de nous.

Nous arrivons dans un chaos de gros blocs, où poussent de rares touffes de la précieuse plante. Nous sommes en bordure d’un large plan alluvial où le torrent se divise en plusieurs branches. De sévères parois rocheuses soutiennent un glacier de crête qui se perd dans les nuages.

“Gérard“ nous revient au bout d’une demi-heure avec sa récolte et nous descendons sur la cabane du Clos Chevaleret.

La porte est ouverte, mais pas de berger. Nous poursuivons la descente nus, jusqu’à proximité du grand chemin du lac des Quirlies. En fin d’après-midi, pas mal de personnes montent est descendent et nous sommes contraints de nous rhabiller.

Cascade du Ferrand

5 réflexions sur « Lac du Cerisier et plan du Grand Sablat (Grandes Rousses) »

  1. scagakoff

    Il n’y a aucune liberté dans votre nudisme . Au contraire vous êtes enfermés dans une déviance exhibitionniste qui vous marginalise définitivement de la société . Voust êtes vraiment à plaindre.
    Heureusement que les jeunes ne se laissent pas entrainer dans ces turpitudes de vieux

    1. btalour Auteur de l’article

      Merci scagaroff, tu fais le buz sur mon site !
      Quand j’en aurais marre, je couperais.
      Dommage que tu n’ai pas le courage de porter la discussion et de t’identifier sur Vivre Nu où tu te caches sous un autre pseudo, tu aurais là un bien plus grand auditoire que sur mon petit site.

  2. Alain

    Bonnes réponses Bruno,
    Je ne vois pas pourquoi les naturistes devraient se parquer uniquement dans des camps pour se prélasser au soleil, nous parquons les animaux c’est déjà trop!
    Cette personne, scagakoff, ne connait pas le bonheur d’être nu dans la nature elle devrait essayer avent de critiquer à ce point.
    Vive la liberté et la nudité.

  3. btalour Auteur de l’article

    Je répond point par point.
    Loupé, dans la sortie en question il y avait une femme !
    Si nous n’étions que 3 ce jour là, de nombreuses randonues en montagne (comme ce printemps en Luberon pendant une semaine) comportent de 30 à 40 personnes hommes et femmes.
    Il est possible de randonner nu par temps froid en raison de l’effort physique et d’y prendre du plaisir. Pour notre part, effectivement, nous rions bien, entre nous, des textiles rencontrés « endoudoudounés » et suant à grosse gouttes sous l’effort et le soleil.
    Naturisme = nature, ce serait plutôt les gens comme vous, enfermés dans leurs camps de concentration qui n’ont plus grand chose de naturel que l’on devrait appeler nudistes.
    Nous n’imposons pas notre nudité aux autres personnes, car nous choisissons des itinéraires peu fréquentés et comme il est écrit à la fin de mon billet, nous nous rhabillons dès que nous risquons de rencontrer quelqu’un afin de ne pas gêner.
    Bon, ce sera ma dernière réponse car : dont’ feed the troll !

  4. scagakoff

    Encore une fois cet « à poilisme » de montagne, assez incongru, regroupant 2 ou 3 hommes, pour randonner dans la froidure et le brouillard ne correspond nullement à l’esprit naturiste qui recherche le bien-être et la détente.
    Quand il fait froid, qu’on est à table ou qu’on fait ses courses on se rhabille, même dans les centres naturistes
    Les vrais naturistes (au sens du contact avec la nature sans obligation de nudité) sont les randonneurs sportifs ou les couples habillés chaudement, qui ont rencontré des huluberlus exhibitionnistes et se sont même moqués d’eux.
    Comment ne pas avoir honte, sans être masochiste, d’imposer sa nudité sur des chemins de montagne, au lieu de prendre rendez-vous chez un psychologue pour soigner cette addiction.
    Car c’est une addiction,comme celle de l’alcoolique dès lors que la nudité est forcée et systématique et qu’on a une haine maladive contre le moindre vêtement ; qui est, en fait, une haine de rejet de la société
    Même les tribus d’indiens ou les primitifs d’Océanie ne vivent pas nus
    La nudité dans les centres naturistes n’a jamais dérangé quiconque tandis que ce nudisme pratiqué comme un clandestin qui se cache, est totalement inapproprié .

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