Une semaine de randonue en Rhône-Alpes

Du 4 au 8 août 2014

Du 4 au 8 août 2014, le petit groupe de randonneurs naturistes grenoblois et lyonnais s’est retrouvé pour une séries de randonues variées.

Lundi 4 Août : le lac des Bèches : en Oisans.
Avec ….., Patricia, Dominique et moi-même.

Vers 7 h du matin, ….. , Patricia, Dominique et moi-même quittons le parking du hameau du Clot à St. Christophe en Oisans, certains déjà en tenue de peau, malgré une ambiance quelque peu fraiche.
La vertigineuse passerelle sur le Vénéon franchie, le sentier remonte sur le versant opposé dans la forêt. L’effort incite tout le monde à se mettre nu.

La passerelle sur le Vénéon

Peu avant les chalets du Souchey, un magnifique cep attire l’œil de Dominique, qui met le champignon de coté pour le récupérer au retour.
Nous traversons précautionneusement entre les quelques maisons, qui contrairement à l’année dernière lors d’une précédente rando ne se révèlent pas habitées.

Chalets au Souchet

Le sentier en rive gauche sort progressivement de la forêt alternant de petites montées et descentes dans un terrain varié. Il se rapproche de plus en plus du torrent et du sentier principal de la rive droite. Au point où les deux itinéraires se recoupent, au niveau d’un petit pont de pierres, des femmes stationnent et discutent, attendant visiblement d’autres randonneurs. Nous nous rhabillons à peu de distance pour les croiser. Cependant, il semble bien qu’elles aient perçu notre nudité et le regard d’une d’entre elles lorsque je passe à proximité, en short, n’est pas des plus amène.
Passant à notre tour en rive droite, sous une belle cascade, alors que le sentier du refuge poursuit en rive gauche, nous retrouvons la tranquillité.
Le chalet du berger au Cloutet est fermé et nous pouvons poursuivre en état de naissance jusqu’aux abords du refuge de la Lavey.

Aux abords de la cabane du Cloutet

Nous admirons au passage le contenu de la serre où le gardien fait pousser ses salades et légumes.
La raide montée au lac des Bèches, sera l’occasion de quelques rencontres avec des textiles, qui ne s’offusquent pas outre-mesure de notre tenue minimaliste.

Montée au lac des Bèches.

Le ciel se couvre rapidement et se pose la question d’aller ou non jusqu’au lac. Finalement, nous décidons de prendre le risque pour pouvoir admirer l’étrange couleur bleue de ce lac glaciaire.
Après quelques photos, nous nous engageons dans la descente.

Lac des Bèches.

Un peu au dessus du refuge, la pluie commence à se manifester. Afin de descendre plus vite nous empruntons l’itinéraire normal et sous la pluie qui se précise croisons quelques personnes qui montent en refuge pour la nuit. Quelques réflexions peu amènes parviennent jusqu’à nos oreilles.
Poursuivant en rive gauche en aval du pont, la pluie redouble. Mes compagnons se réfugient sous leur cape. Pour ma part j’opte pour la nudité complète et une descente rapide pour compenser la fraicheur des gouttes et le petit vent frisquet qui s’est levé.
C’est dans cette tenue que je croise un groupe d’alpinistes qui montent au refuge. Ils ont du me prendre pour un fou !
Au Souchey, la pluie fait place à un pâle soleil. Dominique récupère au passage son champignon et la descente se poursuit lentement, trop lentement sur un sentier mouillé et glissant.
C’est presque à la nuit que nous rejoignons les voitures après 11h de rando.

Mardi 5 août 2014 : Sommet du Planary : Vercors.

Nous avons rendez vous, Dominique, Patricia et moi à Vif sur un parking avec Charlotte, journaliste stagiaire au Dauphiné Libéré. Elle est chargée d’écrire un article sur la randonue.
Elle souhaite nous accompagner dans une rando, mais en textile !
Pour ma part, je lui expose que je serais gêné de me mettre nu devant une inconnue habillée. Comme elle ne souhaite pas non plus adopter notre tenue préférée, l’option rando est abandonnée pour une discussion autour d’un verre dans un bar.
Les différent points de vue sur le naturisme et la randonue fusent. Charlotte pose des questions et prend consciencieusement des notes sur son petit cahier d’écolier.
L’interview terminé, Charlotte nous quitte et nous prenons un peu tardivement la direction de Chichiliane dans le Vercors. Heureusement, l’objectif du jour est un modeste sommet de 1700 m : le Planary.
Au sortir de la forêt, alors que nous nous sommes rhabillés, suspectant la présence d’un berger, nous sommes accueillis par un charmant chiot blanc. Mais la maman, un beau patou nous fonce dessus en aboyant méchamment. Étant le premier de la file, je subis son assaut. Elle se calme plus ou moins et j’envisage de reprendre ma progression quant un monstre blanc et sale déboule de derrière une bosse du terrain et s’en prend à son tour à moi.
Le bestiau qui doit peser au moins 50 kg, me fait face à environ un mètre de distance, montrant les crocs, ronflant de rage, le poil hérissé et les oreilles en arrière. Il n’est pas question que je recule, car je sens que je serais immédiatement assaillis. Je le fixe droit dans les yeux, des yeux jaunes de loup, sans le lâcher un seul instant du regard. Mes bâtons matérialisent un espace fragile entre lui et moi.
La situation se complique encore, quand Dominique me crie que la femelle revient derrière moi cherchant à me faire les mollets.
Je me retourne brièvement et la menace de mes battons. Elle abandonne et se retire avec un « wouf » qui met fin aux hostilités de sa part.
Le mâle me fait face encore un petit moment, puis me tourne le dos à son tour et disparaît derrière un bosse du terrain.
J’entreprends alors de m’éloigner autant que possible du troupeau en rejoignant la forêt. Patricia et Dominique hésitent à me suivre.
Ce dernier, resté en arrière, me crie à nouveau de faire attention, le mâle revient sournoisement par derrière moi, silencieusement, cette fois. Une courte confrontation et il s’éloigne à nouveau. Nous nous regroupons, franchissons une vague crête qui nous met hors de vue de nos assaillants et retrouvons la nudité.

Au sortir de la forêt.
La crête.
Vue sur le Mont Aiguille et le Vercors.
Crête sommitale.
Au sud, le Jocou.

Peu avant d’arriver au sommet le chien fera une dernière tentative d’intimidation, sans franchir la clôture électrifiée du parc.
Le sommet qui réserve une magnifique vue sur le Trièves et les montagnes qui le bordent, est trop venté pour s’y arrêter durablement et nous décidons de redescendre dans les prairies en dessous, plus abritées, pour collationner dans une longue pose nus au soleil.
Des textiles montent d’un coté d’une bosse, nous descendons de l’autre… puis nous rentrons dans la forêt. Le chemin, une piste forestière, est raide et caillouteux. Arrivés au bord de la route départementale nous nous rhabillons pour la traverser et libérons nos corps dès que le sentier est hors de portée de vue de cette dernière. Suit un long cheminement descendant en forêt. Encore un rhabillage temporaire à proximité d’une ferme, puis le sentier devient moins fréquenté, encombré de branches basses et d’orties. Gare aux mollets nus… La traversée un peu acrobatique d’un ruisseau nous ramène à un large chemin carrossable ; mais comme personne n’est en vue, nous restons nus, libres au soleil et au vent qui court sur la peau, jusqu’à quelques mètres de la voiture.

Mercredi 6 août : Le Col du Génépy : Vanoise

Changement de massif, direction PRALOGNAN-LA-VANOISE.
A 7 h Patricia, Dominique, Philippe et moi grelottons dans un petit vent frais au dernier parking du Pont de la Pêche. Pour le moment pas question de nudité. Nous délaissons la piste carrossable de la rive gauche, pour celle des chalets de Montaimont. Nous nous effeuillons progressivement avec l’effort de la montée, pour adopter la nudité un peu au dessus des derniers chalets.
Le soleil nous rejoint bientôt, alors que s’ouvre la vue sur les glaciers. La traversée du torrent est l’occasion d’une brève pose, puis juste avant d’attaquer la moraine, une verte prairie nous tend les bras pour un premier casse-croûte.
Assis ou allongés au soleil, dans l’herbe, nous voyons défiler à une trentaine de mètres de nous les nombreux randonneurs avec femmes et enfants qui se succèdent sur le “sentier balcon“, sans essuyer de remarques désobligeantes.

Massif de Peclet Poset.
Sur la moraine.

Désormais, les choses deviennent plus sérieuse, le chemin principal quitté, nous remontons la crête d’une moraine qui se dirige vers le pied du glacier du Génépy.
Un homme monte rapidement derrière nous. Il nous rejoint soufflant et violacé au bord de l’apoplexie. Sans se soucier de notre nudité, il nous demande si nous n’avons pas vu son fils qui doit être devant… Puis à consulter une carte, car il semble qu’ils se soient trompés de col ! Il reprend sa course folle et disparaît rapidement devant nous.
La moraine vient butter contre un raide chaos de blocs qui nécessitent plus ou moins l’usage des mains. Nous avons tous passé l’obstacle quand nous nous apercevons que Patricia est en difficulté. A quatre pattes, elle n’ose plus avancer. La mise en mouvement d’un gros bloc l’a terrorisée. Elle finit par nous rejoindre tremblante et frigorifiée.
C’est à ce moment là que l’homme de tout à l’heure redescend avec son fils et un amis retrouvés au col. Ils nous affirment que la descente sur l’autre versant est difficile et qu’ils préfèrent revenir en arrière. Le moral de notre troupe en est refroidit au point que Patricia parle de demi-tour. Nous décidons Philippe et moi de foncer vers l’avant pour évaluer la difficulté, Dominique et Patricia attendrons que nous leur fassions signe.
Au col, magnifique belvédère sur la vallée et sur les glaciers de la Vanoise tout proches, pas de difficultés particulières pour descendre sur le versant sud. Les deux derniers nous rejoignent alors. L’endroit est un peu trop venté pour une longue pose, notamment pour Patricia qui bien que s’étant entièrement rhabillée tremble encore, peut être est-ce aussi l’effet de l’altitude, nous somme à près de 3000 m.

Glacier du Genepy.

Un joli lac bleu en contrebas du col, nous attire. La descente du versant sud du col se fait par un vague sentier dans des éboulis schisteux. Ensuite, quelques névés et éboulis à gros blocs sans grandes difficultés conduisent au lac.
A l’abri du vent, une longue pose et sieste nus au soleil s’impose.

Descente en direction du lac.

Mais il faut finalement, à regret, reprendre la descente. Il n’y a pas de sentier tracé et nous descendons au mieux au travers de prairies. Une dernière pente raide où je me retrouve plusieurs fois sur les fesses (nues !) nous ramène au sentier du col d’Aussois. Compte tenu des théories de randonneurs qui s’échelonnent dans les deux sens sur ce chemin, la nudité n’est plus possible.
Nous passons à proximité des chalets du Ritor où la boutique de vente de fromage est prise d’assaut. Puis rejoignons le grand chemin du Roc de la Pêches, grouillant de monde : promeneurs, randonneurs, alpinistes montant en refuge ou descendant de leur course et qui nous ramène à la voiture.

Jeudi 7 août : Les rives de l’Ain (Confluence de l’Ain et du Rhône)

Avec Patricia, Dominique, Philippe, Georges, Gérard, Denise, Gilles et moi-même.
10 h sur le petit parking, au pont de Port Galland, nous attendons Blaise qui finalement ne viendra pas…
Le sentier de la rive droite de l’Ain commence par suivre le rebord d’une rive abrupte vivement érodée par la rivière. Nous rejoignons un grand chemin carrossable qui constitue l’entrée dans la zone naturiste. Contrairement à ce qu’avait annoncé la météo, le soleil est de la partie et nous sommes tous rapidement nus.

Rivière Ain.

Dès que possible, nous abandonnons ce chemin poussiéreux pour un lacis de petites sentes qui cheminent de criques en criques frôlés par les grandes herbes, se coulant sous la voute de branches basses. Chaque petite plage est une incitation à la baignade dans l’eau claire, mais nous avons du chemin à faire…
A un moment, nous nous arrêtons pour observer une hutte de castors sur la rive opposée et perdons le reste du groupe. Heureusement, nous les retrouvons qui nous attendent un peu plus loin.

Les petites sentes sont remplacées par de plus larges chemins de sable qui nous éloignent à notre regret de la rive. Nous retrouvons la rivière, en dessous du château de Gourdans. Ce sera là aussi notre seule rencontre textile : un joggeur qui ne relèvera même pas la tête pour nous voir.

Chateau de Gourdans
Il faut franchir un ruisseau.

Nous suivons un moment une digue; puis des flèches bleus nous incitent à nous déchausser pour traverser un courant d’eau. Suit une grande grève ou nous discutons de faire un pause casse croute et baignade, mais le lieu manque d’ombre. Ce sera pour un peu plus loin à l’abri de grands arbres.
L’onde est fraiche et rapide, ce qui ne décourage pas nos amateurs d’eau froide.
A quelques dizaines de mètres de nous, une famille de pécheurs ne se soucie pas de notre nudité.
Après avoir échangé nos victuailles, il faut bien se remettre en route et se rhabiller à regret pour traverser le hameau de Port Neuf, puis le pont routier pour rejoindre la rive gauche.
La rive gauche débute par une route empierrée, puis assez vite se poursuit par un sentier sous bois balisé de bleu. Dès l’abri des arbres, nous retrouvons la nudité. Le chemin est encombré de “fils de la vierge“dont le contact sur la peu n’est pas des plus agréable, surtout quand une petite épeire trône au centre de sa toile. Au moins, nous sommes certain d’être sur un itinéraire peu fréquenté.
Des chemins se croisent et nous suivons les flèches bleues, sans jamais être en vue de la berge. Le peuple réclame de l’eau… et à la majorité des voix, nous optons pour un chemin qui semble revenir vers la rivière. Grave erreur, car si nous finissons par déboucher sur une berge sous de grands arbres, la suite se perd rapidement dans un jungle difficilement pénétrable.

Progression dans la « jungle »
Arbre abattu par des castors.

Dominique et Philippe optent pour suivre le chemin de l’eau, au risque de rencontrer des passages profonds, et le reste de la troupe bataille longuement à écarter les branches et les lianes pour s’ouvrir un passage incertain et griffus.
Après une bonne heure à errer, nous finissons par trouver une trace qui en se précisant de plus en plus, nous porte dans la bonne direction.
Dominique nous téléphone qu’ils sont remontés sur la terre ferme et ont rejoint un grand chemin, balisé de bleu et le suivent rapidement.
Nous ne tardons pas également à aborder ce même chemin après avoir croisé pas mal de traces de castors. Comme eux, nous suivons les flèches, mais au fur et à mesure que l’on avance, nous constatons que nous revenons en arrière. La consultation de la carte nous montre que nous avons raté une bifurcation. Demi tour, jusqu’à une barrière électrifié que nous n’avions pas osé franchir. Je reconnais alors plus ou moins les lieux (j’avais déjà bataillé pour trouver l’itinéraire dans ce secteur, il y a deux ans). Nos deux étoiles filantes téléphonent pour dire qu’ils sont arrivés à proximité du village de Blyes et envisagent de rentrer en stop. Nous les incitons à revenir sur leurs pas et à nous rejoindre.
Ensuite, je suis en terrain connu et il n’y a plus de difficultés. Près d’une route, nous quittons le grand chemin pour un sentier, bientôt au bord de l’eau, croisant les corridor tracés par les castors qui pillent les maïs tout proches.
Le sentier devient de plus en plus fréquenté et nous débouchons dans la zone “naturiste“ de la rive gauche. Il est tard (18h) et la plus grande partie de la faune très spéciale qui occupe ces berges aux moments les plus chauds de la journée a quitté les lieux. Nous passons toujours nus devant quelques irréductibles (nus eux aussi), puis continuons toujours vers l’aval

Le cheminement se poursuit sur des grèves, alors qu’une petite pluie arrive à point pour nous rafraichir agréablement. A proximité du pont de Port Galland, nous attend un dernier obstacle, la traversée d’un bras mort ou lône. Heureusement l’eau n’est pas profonde et est franchie sans plus de problèmes. Nous nous rhabillons à regret à quelques dizaines de mètres de la guinguette au bord de la route.
Les chaussures remplies d’eau suite à nos exploits nautiques, nous nous attablons à la terrasse du café pour un pot de l’amitié. Il ne reste plus que le pont à traverser pour retrouver les voitures et des chaussures sèches.

Vendredi 8 août 2020 : Le Rocher Blanc (Massif de Belledonne).

Avec Philippe, ……., Patricia, Dominique, Gérard et moi-même.
A 7 h du matin, le parking au dessus du lac de Grand Maison est encore à l’ombre, mais pas pour longtemps car le soleil illumine les premières pentes de notre itinéraire.
Malgré la fraîcheur matinale, René attaque la montée, sans complexes, déjà nu à quelques mètres de la route. Le reste du groupe lui emboîte le pas encore habillé, puis se dévêt progressivement avec l’effort et le soleil qui pointe.
Le sentier est très peu tracé et les mollets subissent la fraîche caresse des herbes trempées. Une raide pente permet de surmonter un verrou rocheux entaillé d’une étroite gorge ou rugit le torrent, puis l’on débouche dans un large vallon que l’on quitte presque immédiatement pour s’élever en rive gauche dans des éboulis et des pentes herbeuses très raides à l’ombre de sombres aiguilles.

La chaine des Grande rousses et le lac de Grand Maison au pied.

Le débouché sur un petit plateau ensoleillé où serpente un ruisseau d’eau claire est comme une délivrance. Premiers arrivés, nous attendons les autres, les sacs posés à terre, notre peau buvant avec avidité les rayons du soleil retrouvé. Un petit casse-croute, et nous voilà repartis à l’assaut d’un troisième ressaut de dalles où nous guident de trop rares cairns.

La caravane s’étire longuement, se perd, selon l’aisance de chacun à progresser dans ce type de terrain. Un petit vent d’altitude nous caresse fraîchement la peau, contraignant certains à se rhabiller au moins partiellement.
Les derniers blocs surmontés, nous débouchons dans une large cuvette au pied du Col de l’Amiante.
Un petit lac disparaît encore sous un épais névé et seules quelques taches d’eau verte à travers la neige dévoilent sa présence.

Le lac glacé.
Vers le col d’Amiante et le Rocher Blanc.

Nous attendons longuement les derniers qui bataillent dans les éboulis et jugeons que la fatigue ne permettra pas à tous d’aller au sommet qui nous domine d’environ 200 m ; d’autant plus que la montée au col semble d’ici assez exposée avec des névés pentus et de petites barres rocheuses.
Philippe et Gérard décident de continuer. Je reste avec les autres à attendre leur retour ayant déjà fait la course, il y a quelques années.
Le ciel se couvre partiellement et le soleil nous abandonne. Inactifs, réfugiés dans des anfractuosités de rocher, nous nous refroidissons vite et devons nous résigner à passer quelques vêtements.
Contre toute attente, Philippe et Gérard progressent vite, semblant ne pas rencontrer de difficultés. Le col est vite atteint et bientôt nous suivons leur avancée sur l’arête et leur arrivée au sommet.
Après avoir pris des photos, ils font demi-tour et entament la descente.
Tout le monde retrouvé, nous suivons des cairns qui nous conduisent sur une variante à notre itinéraire de montée. Avec l’effort, revient la nudité.
Beaucoup plus bas, une longue pose au bord du torrent permettra aux plus courageux de se plonger dans un tumultueux remous d’eau froide.

Laisser un commentaire