Le sentier côtier de Banyuls

le 20 septembre 2021

Avec : Bernard, Bruno, Jacques-Marie, Jean-Paul, Patricia, Philippe, Stéphane, Yannick.

Dans le cadre d’un séjour de randonnée naturiste proposé par Bruno du 18 au 25 septembre avec l’appui de l’association R.S.V.Nat.

Ce lundi matin, la météo n’était pas des plus favorable : ciel bas et gris, pluie qui menace. Par contre, les prévisions étaient plus favorable sur la côte.

Nous voila donc partis pour 100 Km et une heure et demi de route pour gagner Banyuls et sons sentier côtier.

Une petite route nous amène en haut de falaises à proximité d’une station d’épuration, d’ailleurs fort bien intégrée dans le paysage.

Un fort vent du nord (la Tramontagne) a balayé les nuages et la mer d’un bleu profond est parcourue par un houle vigoureuse qui moutonne et se brise en gerbes éclatantes de blancheur sur les roches et écueils.

Nous ne seront pas les seuls, mais tenterons cependant d’être nus autant que possible.

Le sentier commence par descendre dans un ravin au milieu d’une lande à genets puis remonte vers le cap de la Vella. Quelques personnes nous suivent et nous cherchons à emprunter des cheminements parallèles sans devoir nous couvrir.

On redescend ensuite vers la plage de Taillelauque où arrive une piste carrossable. Quelques personnes, un camping car. Une voiture de la police municipale passe. Ouf, on était rhabillés.

Toujours en suivant le sommet des les falaises au plus près, jolie remontée vers les Espérades où nous découvrons de petites vignes accrochées au rocher jusqu’à l’extrême bord du précipice. Il reste après les vendanges quelques grappes de raisin très doux et appréciées.

Une nouvelle montée nous amène au point culminant du parcours (120 m) à un belvédère au bord de la route départementale. Il y a, bien sur, pas mal de monde et nous redevenons des randonneurs ordinaires.

Descente vers un fond de vallon. Un sentier qui part vers une crique offre un espoir de baignade. En effet, il nous conduit jusqu’au rivage, mais point de sable, juste des rochers plutôt agressifs. Par contre, si la mer rugit au large, nous sommes ici abrités du vent et la houle s’est transformée en un clapotis.

Ce sera notre halte repas.

Un homme passe, se dit non choqué par notre tenue et discute un moment.

Mais l’envie de se baigner tenaille les plus hardis. Stéphane, bon nageur, tente le premier et montre que la chose est faisable. Yannick s’y risque à son tour.

A mon tour, je progresse précautionneusement, nu pied, sur les rochers acérés. Yannick m’a montré le chemin. Une fois glissé dans l’eau ; le fond se révèle tapissé de feuilles de posidonies qui protègent un peu des aspérités. Je suis un couloir entre des écueuils pour gagner une eau un peu plus profonde ou je peux nager. Mais, même assez loin du bord on garde pied.

La troupe, une fois rassasiée, n’a plus envie de poursuivre plus loin en direction de Cerbère, d’autant plus que la suite semble nettement plus urbanisée et des nuages venus d’Espagne commencent à ternir le bleu du ciel.

Le retour par le même chemin est décidé. Moins de monde qu’à l’aller : plus de nudité.

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