Le vallon des Etages

17 août 2012

Alpes, massif des Ecrins

Avec Philippe

Un des beaux vallons sauvages et peu fréquentés de la vallée du Vénéon.

A mon arrivée, Philippe m’attendait sur le parking s’enduisant copieusement de crème solaire, au milieu des nombreux grimpeurs qui préparaient leur matériel.
Après avoir traversé le Vénéon, nous choisissons de prendre le sentier de la rive gauche moins fréquenté, comme me l’avait recommandé René.
Après quelques lacets, ayant constaté que nous ne sommes pas suivis de près, nous optons pour la nudité.
Vers la sortie de la forêt, une passerelle permet de rejoindre la rive droite et le chemin principal. Nous lui préférons une petite sente toujours en rive gauche.
De notre rive, nous pouvons voir un couple avec un enfant qui chemine parallèlement à nous sur la rive opposée. Il peuvent parfaitement percevoir notre nudité, mais compte tenu de la distance nous estimons que nous ne risquons qu’au plus de les intriguer.

Au sortir de la forêt, le vallon se dévoile.
De l’autre coté du Vénéon, le massif du Soreiller

Plus haut, les deux rives se rapprochent et nous allons être très proches d’eux, alors nous sortons de la trace pour garder une distance raisonnable.
Ils s’arrêtent pour un longue pose ; ce qui nous permet de prendre une confortable avance.

Pointe du Vallon des Etages.
Sur la moraine

Nous rejoignons la crête de la moraine que nous allons suivre jusqu’à ce qu’elle vienne butter sur des dalles rocheuses au fond du cirque.

A l’approche des glaciers.

Ayant parcouru cet itinéraire, il y a environ une trentaine d’années en arrière, je suis frappé par le recul du spectaculaire glacier qui a laissé place à un désert de pierrailles.

La crête de la moraine
Pose au sommet de la moraine.

Arrivé au terminus de la moraine, nous passons un bon moment à « buller » au soleil. Mais voilà que se profilent sur la crête de la moraine les trois restés en arrière.
Quand ils ne sont plus qu’à cent mètres de nous, nous enfilons les shorts et les attendons pour entreprendre la descente. Mais nous ne voyons rien venir. Au bout de 10 mn, nous nous levons quand même et prenons la direction du bas, persuadé de les croiser derrière la bosse qui les masque.
Personne.
Finalement nous les repérons en dessous de nous sur le glacier. Le descente a dû être périlleuse en raison de la raideur et de l’instabilité du flanc de la moraine. Ont-il fait cela pour nous contourner à cause de notre tenue ?

Sur le retour.

Quoi qu’il en soit, nous poursuivons, à nouveau nus, notre descente sans rencontrer qui que ce soit.
La chaleur devient pesante et nous pressons le pas pour rejoindre l’ombre fraiche de la forêt. Nous ne nous rhabillerons qu’aux premières maisons du hameau des Etages.

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