La pointe Salvador

8 septembre 2009

Avec Jean Marie

Alpes, Oisans, vallée du goléon.

Une superbe randonue dans un site grandiose et souvent désertique.

La Meije, le Rateau et les glaciers du Mont de Lans.

Alors que nous remontons les pentes sous le verrou du Goléon, dans l’ombre et sous un petit vent bien frais, la Meije resplendit au soleil matinal.

Les « Rubans ». Au fond, les Aiguilles d’Arves.

Enfin, après 600 m de dénivelé, nous arrivons au soleil.

Derrière les toits du Refuge, le Pavé et la Meije.

et nous en profitons pour faire une pose « casse-croute » et nous mettre à l’aise un peu en dehors du chemin.

Le soleil vient effleurer le lac.

Nous laissons passer devant les quelques randonneurs engagés sur le sentier.

Au fond du vallon, notre objectif, la Pointe Salvador.

En coupant en travers de pentes une centaine de mètres au au dessus du sentier, nous pouvons rester nu hors de portée du regard.

Le soleil joue avec les vaguelettes d’eau sur le delta du torrent.

Dans la plaine marécageuse du delta.

Nous traversons alors la grande plaine marécageuse en amont du lac pour rejoindre la rive gauche du torrent où nous ne risquerons pas de faire de rencontres.

D’immenses coulées de pierraille descendent des versants.

Une progression facile sur plusieurs kilomètres à travers des cônes de déjection et des prairies va nous conduire jusqu’au pied du « Grand Verdillon »….

L’aiguille massive du Goléon.

Lepaysage change et devient « martien » : terre rougeatres et pierrailles instables. Nous avons choisi de monter droit en direction du sommet en utilisant une petite côte un plus rocheuse qui se détache de l’immense versant de pierrailles. La progression devient de plus en plus pénible et je choisis de traverser à ma droite pour rejoindre l’arête Est.

les aiguilles d’Arves depuis le col des 3 pointes.

Je débouche alors en vue des Aiguilles d’Arves toutes proches.

Arête sommitale de la pointe Salvador et le massif des Ecreins.

L’arête me conduit au sommet ou je suis surpris d’être arrivé le premier.

Enfilade de crêtes en direction de l’aiguille d’Argentière. En fond, le massif des Cerces.

Plongée sur la vallée de Valloire, les Cerces, le Thabord, etc…

Mon compagnon fait une pose juste en dessous du sommet.

Jean Marie, arrivé un peu plus au Sud a eu quelques difficultés à contourner un ressaut croûlant.

Au delà du sommet, les 3 aiguilles d’Arves toutes proches.

Le col Lombard et la chaine des Grandes Rousses.

Le Vallon des aiguilles d’Arves.

Mont Blanc

Le petit glacier du Goléon, fortement menacé par la fonte.

Le randonneur nu en harmonie de couleurs avec son milieu.

Après un bonne pose au sommet, nous décidons de descendre par l’arête Sud jusqu’au col des 3 pointes, puis dans les éboulis fins sous le col.

Retour, navigation dans les tourbières.

En contournant le lac du goléon par l’Est.

Afin de profiter le plus longtemps possible des caresses du soleil et d’un petit vent frais sur notre peau, nous décidons de contourner le lac du Goléon par sa rive gauche ; sans d’ailleurs trop savoir comment nous allons traverser son émissaire pour rejoindre le sentier de montée. Finalement, nous trouvons un peu en dessous du déversoir, un goulet suffisamment étroit pour pouvoir le franchir d’une enjambée. Toute chose a une fin et nous devons nous résoudre à regret à enfilet un short, car de nombreuses personnes montent depuis la vallée.

Retour à la terre des hommes.

Extrait de carte IGN