Le Puig Carlit ( 2921 m )

Pyrénées Orientales (Par Bouillouse, versant Est)

22 septembre 2021

Avec : Bernard, Bruno, Jacques-Marie, Jean-Paul, Patricia, Philippe, Stéphane, Yannick.

Dans le cadre d’un séjour de randonnée naturiste proposé par Bruno du 18 au 25 septembre avec l’appui de l’association R.S.V.Nat.

Une classique incontournable, malheureusement très fréquentée, même hors saison et en semaine.

A neuf heures du matin, le parking sous le barrage de Bouillouse se remplit rapidement.

Passé l’hôtel, le chemin démarre en forêt dans des blocs. Conséquence de l’hyper-fréquentation, les cheminements sont multiples. Une fois les randonneurs les plus lents doublés, les plus hardis d’entre nous optent pour la nudité.

Brièvement couverts, nous doublons trois personnes qui, bloc-note à la main, étudient le réaménagement de l’itinéraire. Quelques bribes de conversation captées m’informent qu’ils ne sont pas dupes de notre tenue.

Finalement, l’espace est vaste. Des cheminements parallèles nous permettent de garder nos distances et la nudité.

Les lacs se succèdent au cœur d’une forêt agréablement clairsemée de pins cembros, au point que cela devient banal.

Les estomacs ont faim. Une pose est décrétées sur une sorte de petit col. Quelques personnes passent. Nous restons nus.

Le cirque sous le Carlit se rapproche et la forêt laisse place aux pelouses d’estive. Yannick et Jean-Paul nous abandonnent pour un retour tranquille par une variante.

Maintenant, après des kilomètres presque à plat, la montée se précise. Le plus gros reste à faire.

A une traversé dans un pierrier sous la Tossal Colomer, suit un petit passage dans des rochers nécessitant brièvement l’usage des mains.

Nous ne sommes plus que cinq, au petit lac, dans le cirque sous le sommet. Il commence à y avoir un peu plus de monde et compte tenu d’un terrain peu propice pour se rhabiller rapidement, nous enfilons les shorts et jupettes.

Une nouvelle, mais brève montée nous amène sur une épaule herbue.

Patricia et Bernard décident d’en rester là et de nous attendre dans un abri de pierres.

Jacques Marie et Stéphane ont filé devant et je les ai perdu de vue.

Maintenant la progression se fait en semi-escalade dans des rochers brisés. Cela semble passer un peu partout et il est vite fait de se retrouver dans des difficultés. Un couloir terreux débouche sur une brèche et il n’y a plus qu ‘à suivre l’arête pour arriver au sommet occupé par pas mal de monde.

Le ciel a tourné au gris et l’ambiance ne se prête plus trop aux photos. Nos amis nous attendent plus bas. Je presse Stéphane et Jacques-Marie de redescendre.

Sur l’épaule, Patricia et Bernard, un peu frigorifiés, ne nous ont pas attendu. Nous les retrouverons un peu plus bas en compagnie de Philippe.

Nous décidons de revenir par une variante.

Les nuages se décident à laisser passer un peu de soleil et nous retrouvons la nudité. La lumière devient très belle et illumine de nouveaux lacs.

Nous doublons encore quelques personnes sans nous rhabiller, mais il faut bien s’y résoudre quand non, loin de l’arrivée, nous rejoignons un groupe bruyant d’une cinquantaine de “troisième âge“ qui galèrent dans un chaos de blocs.

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