Les crêtes de Marseilleveyre

18 avril 2008.

Seul.

Calanques de Marseille.

Jeudi matin, en faisant mes bagages, j’ai longuement hésité à prendre mes chaussures de marche. C’est que la météo n’annonçait pas vraiment du beau temps sur Marseille pour vendredi. En fin de compte j’ai été optimiste et j’ai bien fait.
Jeudi soir, pluie, et la petite marche dans les rues de Marseille entre le restaurant et l’hôtel a suffit à nous tremper. Or vendredi matin, divine surprise, le ciel est presque bleu. Alors alors que mon fils que j’accompagne va passer son concours, je prend le bus pour la Madrague avec mes chaussures de montagne dans mon sac à dos.

Un peu de marche sur le goudron jusqu’à la calanque des trous, puis au niveau d’un parking désert je m’engage sur un sentier balisé qui s’élève dans une petite combe vers les corniches Satis.

Je monte une centaine de mètres de dénivelé, le temps de m’échauffer et de vérifier que je suis bien seul sur l’itinéraire, puis je passe en tenue de peau. Le ciel est voilé et plus je monte, plus le vent venu de la mer se fait sentir.

Au col de Moutte, j’ai un peu froid et j’hésite à me rhabiller, mais le soleil renforce progressivement sa présence. Un peu plus loin je passe sur le versant Nord où je suis à l’abris du vent. D’un coup tout va mieux.

Je retrouve le vent encore plus fort à la croix du Sommet de Marseilleveyre. Vite une ou deux photos et je replonge au Nord, à l’abri.

Au col de la Selle, le soleil est resplendissant, les falaises lumineuses, mais une barre noire progresse au sud sur la mer.

Au sommet de l’Homme Mort, toujours pour éviter le vent, je descend par le sentier orange et passe en balcon au dessus de la station d’épuration de Marseille. Je distingue très bien des ouvrier sur les terrasses, me voient-ils nu sur ma vire ?

A l’approche du col de Sormiou, le sentier franchis une petite brèche à partir de laquelle je me retrouve en plein vent et à la vue des voitures et cyclistes qui passent sur la route, je me rhabille donc. Du col, je poursuis en direction de l’Est. j’avais pour intention d’aller jusqu’ au col de Sugiton, mais derrière moi, Marseilleveyre est gagné par les nuages et la pluie. Il est plus prudent de descendre sur les Baumettes.
Finalement je n’ai rencontré personne sur mon chemin, bien qu’ayant emprunté pour une bonne partie le GR98. Par contre, j’étais limite au niveau de la résistance au froid.

Extrait de carte IGN.